« Kokyu » désigne la respiration c’est à dire l’échange entre l’inspiration et l’expiration, mais aussi, d’une manière plus globale, l’échange entre les choses.
« Ho » correspond à une méthode, un procédé.
Ainsi, « Kokyu Ho » peut être considéré comme une méthode de respiration et d’échange.
Le « Ki », c’est à dire l’énergie, est censé être véhiculé par le « Kokyu » qui lui permet de circuler.
Les pratiquants d’Aikido sont, tôt ou tard, amenés à se poser la question de la place qu’occupe le Buki Waza, dans leur pratique.
Pour moi, le travail aux armes présente un grand intérêt du fait qu’il enrichit notre pratique à mains nues.
Je vais, à travers quelques exemples, et de manière non exhaustive, mettre en lumière en quoi l’utilisation des armes peut être un formidable outil pédagogique et méthodologique pour nous Aikidokas.
Le Kaeshi Waza représente un nombre non défini de techniques dont le but est le retournement d’une situation avec une inversion des rôles. C’est à dire que Uke devient Tori et Tori devient Uke.
Il ne s’agit en aucun cas pour Uke de vouloir « contrer » le mouvement de Tori.
En fait, la stratégie d’Uke consiste par commencer à accepter le déséquilibre crée par Tori. Puis, il va tenter de dépasser ce déséquilibre avant de saisir une opportunité lui permettant de retourner la situation à son avantage.