Tout d’abord je tiens à préciser que, pour moi, le fait d’attaquer n’a rien de dévalorisant.
Bien au contraire car c’est grâce à l’attaque, et à l’Ukémi qui en découle, que nous pouvons mieux comprendre ce que nous recherchons dans notre pratique.
A mon sens en Aïkido l’attaque n’est pas là pour détruire l’autre mais sert davantage comme support pour notre développement personnel.
Le Randori ou Taninzugake est un exercice qui permet de faire face à plusieurs partenaires simultanément.
Normalement, au début du Randori, les Uke encerclent Tori.
Ce dernier a pour objectif de ne pas se laisser enfermer, de rester calme et posé.
Une des principales qualités pour l’exécution du Taninzugake est la vision. Elle permet d’anticiper les placements nécessaires pour projeter les attaquants.
On peut considérer le Jyu Waza comme un espace d’étude permettant d’expérimenter, d’une part, une forme de liberté et, d’autre part, le cadre dans lequel cette dernière s’inscrit.
La liberté réside essentiellement dans le choix et l’expression des techniques utilisées en réponse à une attaque toujours identique. Elle responsabilise le pratiquant en l’incitant à la réflexion.
Le cadre, quant à lui, se traduit par la contrainte qu’impose Uke à Tori à travers son attaque.